Il ne s’agit bien évidemment pas d’une forme subtile de « communication bullshit » en interne visant à rassembler - faute de fédérer – ou à imposer un management à poigne ferme.
En effet, la culture d’entreprise recèle maintes dispositions fédératives dans son déploiement permanent et son organisation.
A l’extérieur, une entreprise a une image et une notoriété (médiatisation, relations presse), une identité unique, ses codes, un savoir-faire peut être reconnu, un poids économique dans son secteur et sur son "farming", un ou des partenariats, des sous-traitants peut être encenseurs et des collaborateurs qui en font la promotion. Ces constats (positifs) ne doivent rien au hasard, comme nous le verrons, mais à la bonne« architecture » de sa culture d’entreprise.
DES VALEURS AGREGEES
La culture d’entreprise désigne l’ensemble des caractéristiques qui régissent le fonctionnement d’une organisation. Peu importe sa taille.
Nourrissent cette culture, et pêle-mêle : l’histoire de l’entreprise, ses temps forts, ses objectifs, la personnalité de son (ou de ses) fondateur(s) (ex : Jean-Baptiste Rudelle pour Criteo, Octave Klaba pour OVH, Frédéric MAZZELLA pour Blablacar, Jean-Charles Samuelian-Werve et Charles Gorintin pour Alan ou encore Justine Hutteau pour Respire), sa communication interne, externe et dans le secteur d’activité, son management, sa politique de recrutement etc. Mais aussi : éthique et/ou déontologie, solidarité. Autant de valeurs et de symboles partagés par l’ensemble des collaborateurs, qui mobilisent à l’unisson les départements et les équipes.
Les objectifs, les attentes et les croyances partagés façonnent la construction et le développement de cette culture d’entreprise et déterminent le pourquoi et le comment des actions et des décisions prises et les retombées (commerciales) qui en découlent.
En exagérant on dirait que la culture d’entreprise donne naissance à une « tribu », un clan voire une communauté. A tous les étages, cette culture est vécue comme un atout et implique tous les« acteurs » et toutes les fonctions. Chaque membre du personnel, progressivement, s’engage pleinement et adhère à l’esprit maison, s’implique encore plus, optimise ses performances. Il ressent un sentiment d’appartenance sans arrière-pensée, et prend plus d’initiatives.
PRIS EN CONSIDERATION
Outre les subtilités du management et des RH, plusieurs idées appliquées renforcent la conviction de l’employé ou du cadre qu’il est ENFIN pris en considération - on l’écoute. Parmi quelques idées fédératrices : sondage (sur le vécu et l’expérience du salarié), bourses d’idées régulières, onboarding préparé des nouvelles recrues, team buildings, participation à une grande cause(environnementale, sociale…) et groupes de discussions. L’info circule, l’info vraie et nullement le « on dit » ou les rumeurs !
La culture d’entreprise cohérente a des effets positifs sur la dynamique entreprise : fidélité et contentement de tout l’écosystème de l’entreprise.
ATOUTS ET AVANTAGES
La culture d’entreprise joue un rôle majeur dans la satisfaction des salariés. En voici quelques preuves :
- Engagement accru des collaborateurs
- Absentéisme faible
- Maladies professionnelles (burn-out, stress) en recul
- Tensions internes atténuées
- Amplification des prises de décisions et autonomie
- Renforcement de la discrétion et non de la rétention
- Circulation de l’information meilleure
- Bien-être amélioré
- Rétention des équipes
- Augmentation de la productivité et donc de l’efficacité
- Chiffre d’affaires et résultats en hausse
- Marque employeur attractive
- ...
« VARIETE » DES CULTURES D’ENTREPRISE
Pour les spécialistes du sujet, il existe autant de cultures d’entreprise qu’il y a…d’entreprises ! Voyons brièvement les différents types majeurs :culture hiérarchique, culture de l’excellence (recrutement des meilleurs profils), culture horizontale et culture paternaliste.
Ce panorama n’est pas exhaustif.
Les DRH, en première ligne dans l’édification de la "culture-maison", n’ignorent pas que chaque entité est différente. Employeurs et DRH ont donc à définir une culture adaptée à l’organisation interne, au secteur d’activité, à son marché, et à ses salariés, Et ça vaut la peine !